Showing posts with label Tlemcen. Show all posts
Showing posts with label Tlemcen. Show all posts

Friday, 8 August 2014

1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967 - Vol. 5 - LP published in Algeria


Side A:
1. Fadhila Dziria & l'Orchestre de la Société des Concerts
du Conservatoire d'Alger:
Istikhbar Aarak & Neklab Aarak
2. Mustapha Maher & Maha Djabri 
& l'Orchestre Ommeya de Damas (Syrie):
Wesla Mouwachahats


Side B:
1. L'Orchestre de Tlemcen:
Extraits d'une Nouba du mode Raml
2. Sadek El Bidjaoui &  l'Orchestre de la Société des Concerts
du Conservatoire d'Alger:
Extraits d'une Nouba du mode Sika
3. L'Orchestre El Mossilia d'Alger:
Extraits d'une Nouba du mode Sika




On Sadek El Bidjaoui see our post:

Thursday, 7 August 2014

1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967 - Vol. 4 - LP published in Algeria


Side A:
1. Sid-Ahmed Serri & l'Orchestre de la Société des Concerts du
Conservatoire d'Alger:
Extraits d'une Nouba du mode Rasd-Dil
2. L'Orchestre de la Rachidia de Tunis:
Naouret Ettoubou
3. L'Orchestre El Afrah de Constantine:
Mecedder Medjenba


Side B:
1. L'Orchestre El Haoua El Djamil de Tlemcen:
Extraits d'une Nouba du mode Raml-Maya
2. L'Orchestre El Moustakbel de Constantine:
Extraits d'une Nouba du mode Sika




Saturday, 2 August 2014

1er Festival Algérien de la Musique Andalouse 1967 - Vol. 2 - LP published in Algeria


Side A:
1. Abderrahmane Ben Achour (Dahmane Ben Achour) (1912-1976)
& l'Orchestre de Blida:
Extraits d'une Nouba du mode Zidane
2. L'Ensemble National "Ommeyya" de Syrie (Damas):
Chants et Danses sur des Muwachahs Andalous 


Side B:
1. Mohammed Tahar Fergani & l'Orchstre de Constantine:
Nesraf du mode Rasd
2. L'Orchestre de la S.L.A.M. (Société Littéraire, Artistique et Musicale)
de Tlemcen:
Extraits d'une Nouba du mode Hsine



Friday, 9 August 2013

Hadj Larbi Ben Sari (1867-1964) - Musique Andalouse Algérienne - LP from Algeria


Great representative of the Arabo-Andalusian tradition of Tlemcen, the so-called Gharnati style.

Side 1:
1. Kadira Hirak Ala Bnadim Elghrib (El Ghrib)
2. Touichia Ranil (more correct: Touchia Raml) El Maya
3. Betna Fi Hana


Side 2:
1. Ghoziali Sakour Nabet
2. Ya El Ouacham





Larbi Bensari


File:Bensari2.jpg
Larbi Bensari et Boudelfa animant un mariage à Tlemcen (d'après Bachir Yellès)

Cheikh Larbi Bensari (né à Tlemcen en 1867- mort à Tlemcen en 1964) est le maître du gharnati et du hawzi tlemcénien. C'est l'artiste le plus en vue de l'école de Tlemcen au début du xxe siècle.
Larbi Bensari est issu d'une famille tlemcénienne modeste. Il fut recruté en qualité d’apprenti coiffeur, chez un grand maître de musique andalouse Mohammed Benchaabane dit Boudelfa, qui dirigeait un orchestre; mais si Cheikh el Arbi était un piètre élève dans la profession de coiffeur, il excellait, par contre, dans la musique andalouse que lui enseignait son maître; le jeune Sari, élève studieux, animé d’une très grande volonté, apprit vite à jouer de tous les instruments, et particulièrement le r’beb et l'alto. Boudelfa, reconnaissant quelque temps plus tard que son élève est devenu un virtuose, lui confia la direction de son orchestre.
Initié par Makchiche, M'naouar et Boudelfa, il a su mettre en pratique les ressources de son étonnante mémoire, de son intelligence musicale et de sa volonté pour réussir à s'imposer comme l'un des meilleurs exécutants de la ville. «Sous le direction attentive de connaisseurs, nombreux à l'époque, autant que censeurs avertis et sévères et qui ne font grâce d'aucun faux pas, il réunira tous les suffrages. Sa maîtrise et son talent feront très vite de lui un chef d'orchestre incontestable. »
Sa palette allait du hawzi au 'arûbi, au madh, et du gharnati au ça'nâa, il s'intéressa également au gharbi. Il accordait cependant une place prépondérante à la musique classique ça'nâa. Il laissera à sa mort plusieurs noubas sur les 24 que compte la musique de Zyriab.
L'artiste a représenté l'Algérie en 1900 lors de l'Exposition Universelle de Paris. A l'invitation de Si Kaddour Benghabrit, il donnera un concert à l'occasion de l'inauguration de la Grande Mosquée de Paris en 1926. En 1932, il est de nouveau sollicité pour représenter son pays au Congrès de musique arabe du Caire.
Cheikh Larbi Bensari constitue une pièce maîtresse dans l'analyse de la sociologie de l'art musical à Tlemcen du fait même que sa technique pédagogique d'apprentissage et sa rigueur d'interprétation établit le rapport d'allégeance culturelle de Tlemcen vis-à-vis de Grenade.

Thursday, 24 May 2012

2ème Festival Algérien de la Musique Andalouse 1969 - Vol. 12


Side A:
Orchestre Symphonique de la Radio-Télévision Algérienne
Direction: Merzak Boudjemia
Soliste: Mohamed Mokhtari (violon) 
Nouba Dil (21:49)


Side B:
Ouvertures (Touchias) Algériennes
1. Bashraf Dil (Constantine) (7:10)
2. Tchenber Sika (Alger) (7:24)
3. Touchia Ghrib (Tlemcen) (7:43)




Mohamed Mokhtari is a famous violinist from Algeria. He has one or two CDs.
Touchias are instrumental preludes to the Arabo-Andalusian Noubas (suites). 

Tuesday, 15 May 2012

2ème Festival Algérien de la Musique Andalouse 1969 - Vol. 8


Side A:
1. Conservatoire Municipal de Bedjaia:
Nouba Raml Maya (19:46)
Direction: Sadek el Bedjaoui
2. Centre Régional d'Animation Culturelle de Constantine:
Ensraf & Khlass (5:16)
Direction: Hadj Mohamed Tahar Fergani


Side B:
Société Littéraire, Artistique et Musicale (S.L.A.M.) Tlemcen:
Nouba Dil (23:05)
Direction: Mohamed Bouali



Download

For infos regarding the ensemble directors on Side A: see Vol. 7

CHEIKH MOHAMED BOUALI
"Ne le 10 Fevrier 1917 dans l'un des vieux quartiers de Tlemcen, R'Hiba, et au sein d'une famille de proprietaires agricoles, Mohamed est le fils du bien connu professeur Si Ghouti Bouali, enseignant à la Medersa et auteur de plusieurs ouvrages sur la theologie, la metrique et la musique. Ghouti etait musicologue et l'auteur de la premiere etude technique jamais réalisée auparavant sur la musique classique Algérienne. Mohamed grandit donc dans un milieu tout acquis à la musique andalouse. Pourtant, rien d'objectif ne le destinait à devenir le serviteur du patrimoine andalou qu'il est devenu. Son pere lui interdisait en effet de toucher aux instruments de musique alors que l'une de ses soeurs avait tout le loisir de l'apprendre.
À partir de 1932, huit mois apres le deces de son pere, Mohamed commenca a s'initier au luth sur celui de son pere, malgre une opposition farouche de sa mere. Les airs deja ancrés dans sa memoire, il apprend rapidement a en executer quelques uns. Passionné par cette facilite d'apprendre, il ira jusqu'a sacrifier ses etudes car sa nouvelle conquete ne voulait plus le partager avec la Medersa, alors qu'il avait seize ans .
En Septembre 1934, la soif de mieux servir son patrimoine l'amena a contribuer, avec Mustapha Belkhodja, Abdelmadjid Bendimered, Anouar Soulimane et d'autres, a la creation de la S.L.A.M. (Societe Litteraire Artistique et Musicale) au sein du cercle 'les jeunes algeriens'. L'art ne pouvait etre dissocié des luttes nationales et sociales, et c'est ce que le cheikh demontrait, si besoin etait.
Entre 1936 et 1939, Mohamed Bouali, assistant dans un cafe de Tlemcen aux concerts hivernaux et printaniers de Cheikh Larbi, secondé par son fils Redouane, pouvait renforcer quantitativement et qualitativement son deja riche repertoire. Notre artiste garde d'excellents souvenir de cette periode: 'Au debut de chaque soiree, Cheikh Larbi prenait son r'beb et attaquait une nouba entiere. A chaque soir correspondait une nouba differente. Et quand l'une de ces noubas revenait, c'etait avec d'autres poemes.
Cheikh Larbi profitait de ces soirees pour s'imposer une sorte de revision de maniere a ne pas oublier ces morceaux qu'il ne pouvait executer lors des mariages. Apres la nouba, le maitre prenait l'alto pour jouer des touchiates, des Haouzi et des Madih.''
Le fait de frequenter ces concerts a sensiblement aidé Mohamed Bouali a retenir la totalite des airs proposés par cheikh Larbi. "Mais celui qui est pour beaucoup dans l'enrichissement de mon repertoire, c'est incontestablement mon inoubliable et tres regrette maitre cheikh Omar Bekhchi . J'allai presque tous les jours a son magasin ou je rectifiais mes erreurs et apprenais beaucoup.'' En effet, cheikh Omar Bekhchi le marque profondement par sa disponibilite et son desinteressement total.
En 1964, deux annees apres l'independance algerienne, Mohamed Bouali fonde la societe musicale ''Gharnata'' et remet la SLAM en activite, d'une maniere epoustouflante puisque l'association chere a Mustapha Belkhodja decrocha la medaille d'or au premier festival de la musique classique algerienne .
Depuis, il n'a jamais cesse d'aimer et de servir cette musique qui constituait a ses yeux un moyen tres persuasif d'avoir une personnalite tres respectable et respectee. Sa disponibilite legendaire lui faisait transmettre tout son savoir avec tant de passion et de lucidite. Decede en 1998, cheikh Mohamed Bouali reste present dans les memoires autant que les autres grandes personnalites l'ayant precede."