Here the promiosed very beautiful volume 4 (33-012) from the series of 4 volumes of LPs by Moulay Ahmed Loukili. On this LP we have selections from the 3rd movement of Nouba Dil on side 1 and from the 5th movement of Noube Isbihan on side 2.
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Tuesday, 5 June 2018
Saturday, 2 June 2018
Orchestre De La Musique Marocaine Andalouse Sous La Direction De Moulay Ahmed Loukili – Insiraf Koddam l'Maia & Insiraf Btaihi l'Maia - LP published in Morocco in the early 1970s or in the 1960s
Here volume 3 (33-011) from the series of 4 volumes of LPs by Moulay Ahmed Loukili. Unfortunately the sound quality is not the best. I guess these recordings are from the archives of Radio Maroc. On this LP are selections from the 5th and from the 3rd movement of Nouba Maya. No idea why they have it in this order. Usually the 3rd movement should come before the 5th one.
We are in the process of buying also volume 4 and hope that we can post it then next.
Wednesday, 30 May 2018
Orchestre De La Musique Marocaine Andalouse Sous La Direction De Moulay Ahmed Loukili – Sanaye Mine Koddam Listihlal & Mawal Touma Insiraf Bhtaïhi Erak l'Ajam - LP published in Morocco probably in the early 1970s or in the 1960s
Here we continue our series for the beautiful nights of Ramadan. We here post two beautiful LPs by the great Moulay Ahmed Loukili and his orchestra. He was the artist attached to Moroccan radio in Rabat. He had many broadcasts there. One can find quite a number on YouTube, especially if one puts in his name in Arabic:
مولاي أحمد الوكيلي
Noteworthy are these two channels:
Our LP here is the second (33-010) of four volumes. The first volume we have only as a CD. So we will not post it here. Next we will post volume 3. In these recordings are some innovations regarding the instruments used in the orchestra, but in total the performances, especially the vocals, are in an old, very beautiful way.
On this LP we have on Side 1 selections from the 5th movement of Nouba Istihlal and on side 2 a Mawal (vocal improvisation) and parts of the 3rd movement of Nouba 'Irak al-'Ajam.
In 2011 we posted an LP which has one side by Moulay Ahmed Loukili and in 2012 another LP with one side by him. See there also detailed information on the artist.
Thursday, 17 May 2012
2ème Festival Algérien de la Musique Andalouse 1969 - Vol. 9
Side A:
Conservatoire Municipal d'Alger
Direction: Abderrezak Fekhardji
Nouba Ghrib (22:20)
Side B:
Orchestre National de la Radio-Télévision Marocaine
Direction: Moulay Ahmed Loukili
Extraits de Musique Andalouse (22:29)
Abderrezak Fekhardji
See: http://www.fil-info-france.com/7-info-arts_4.htm
See: http://www.fil-info-france.com/7-info-arts_4.htm
"Moulay
Ahmed Loukili (1907, à Fès - 1988) مولاي أحمد الوكيلي est un musicien marocain
qui fut considéré comme l'un des plus grand maître de la Moussiqua al-âla. Il a
dirigé l'orchestre national de musique andalouse de la RTM jusqu'à sa mort. Le
maestro a réalisé un travail de fond dans le domaine poétique. En consultant des
manuscrits originaux, il a apporté des modifications substantielles qui ont
permis de faire comprendre la beauté de la poésie et de l'héritage andalous
comme peuvent en témoigner les enregistrements, qui ont été diffusés
essentiellement à la radio. Dans le domaine orchestral, il s'est distingué par
le fait qu'il a été le premier à faire appel aux munshidîn (chanteurs),
jouissant de registres vocaux différents, et surtout à une chanteuse, luttant
ainsi contre l'immobilisme des conservateurs. Il a introduit, par ailleurs, le
chant responsorial. Dans la plupart des insirâf, dernier mouvement du mîzân,
Loukili chante lui-même le premier hémistiche du vers poétique, en respectant
les règles de la langue arabe ou celles du dialecte andalou-marocain, et confie
le deuxième hémistiche à la chorale. C'est une innovation importante car avant
lui, le répertoire était confié à l'ensemble des chanteurs-instrumentistes, à
l'exception du inshâd et du muwwâl. L'auteur de Mshâliyya l-Kbîra a modernisé
également le répertoire de al-Âla, en adoptant quelques instruments occidentaux.
Son entreprise de modernisation visait, selon lui, à rectifier ce que le temps
avait dénaturé. Son audace ne s'est pas avérée vaine dans la mesure où elle a
permis de dépoussiérer le legs andalou et de faire mieux apprécier la musique
arabo-andalouse. C'est pourquoi les autres maîtres vont suivre la voie qu'il a
inaugurée.
Biographie
Né dans une famille de mélomanes qui l'initie à la musique.
Il poursuit des études à l'Université al-Qarawiyyín, où il a consolidé sa formation musicale auprès des maîtres Brîhî et Mtîrî et au sein des zâwouya.
Pour des raisons politiques, il s'est installé à Tanger en 1936.
Quatre années plus tard, Loukili a fondé l'association Ijwân al-Fann (les frères de l'art). Il a enseigné au conservatoire de Tétouan. En 1952, il a été nommé à la tête de l'orchestre national de musique andalouse de la RTM. Durant toute sa vie d'artiste, Loukili, qui était un érudit, a bénéficié d'une grande considération. Quaraouiyine où il rencontre ses premiers maîtres, Mohamed Zahi Berrada qui lui enseigne le oud, Mohamed Ayyoush et Abdelkader Kourrish qui l'initient au répertoire des san'a. Mais ses vrais maîtres seront Al-Brihi et Al-Mtiri, qui rendront d'ailleurs hommage à son talent. Jusqu'en 1936, Loukili fait partie de l'orchestre Al-Brihi à Fès, puis il repart pour Tanger où il fonde l'association Ikhwan al-fan qui organise des concerts et assure un enseignement musical.
Professeur au conservatoire de Tétouan, Loukili en profite pour approfondir sa connaissance du répertoire en apprenant les san'a' spécifiques des styles de Tétouan et de Chefchaouen.
En 1952 il devient chef de l'orchestre de la radio, fonction qu'il assure jusqu'à sa mort à la fin de l'année 1988.
Le style de Ahmed Loukili et sa vision de la musique du Patrimoine
Le style de Ahmed Loukili se caractérise par la précision du dawr (mètrique poétique) et une parfaite maîtrise de l'utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr), ainsi que par son souci constant de corriger les erreurs de langue et de grammaire très courantes chez les musiciens. Par un constant effort de recherche et d'analyse, il a également fait œuvre de restauration en exhumant des san'a partiellement oubliées dont il a reconstitué le mètre et certains passages mélodiques.
Laissant des élèves dans les villes où il a séjourné, Ahmed Loukili a également fait des adeptes un peu partout qui le tiennent, à juste titre, pour l'un des plus grand maître de la musique arabo-andalouse.
La conservation des documents concernant la sauvegarde des enregistrements visuels de My Ahmed depuis 1952 sont considérés comme d’une valeur artistique et culturelle inestimable. La rediffusion des enregistrements en noir et blanc des années 60 et 70 sont considérés comme patrimoine culturel national au Maroc. Grâce à sa vision , il a pu créer un style propre à lui caractérisé par:
Une interprétation fidèle où les ornements autres improvisations apparaissent très rarement;
L'utilisation et l'exploitation des possibilités acoustiques d'une large gamme d’instruments de musique y compris les tempérés (piano, clarinette…) ;
Une approche plus rigoureuse en matière de texte (correction des fautes grammaticales, métriques et de prononciation) ;
La précision du dawr (mètre poétique) ;
Parfaite utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr)."
Photo historique de 2 grands pionniers de la
musique andalouse marocaine:
Abdelkrim Rais (oud) et Moulay Ahmed Loukili
(rebab)
Biographie
Né dans une famille de mélomanes qui l'initie à la musique.
Il poursuit des études à l'Université al-Qarawiyyín, où il a consolidé sa formation musicale auprès des maîtres Brîhî et Mtîrî et au sein des zâwouya.
Pour des raisons politiques, il s'est installé à Tanger en 1936.
Quatre années plus tard, Loukili a fondé l'association Ijwân al-Fann (les frères de l'art). Il a enseigné au conservatoire de Tétouan. En 1952, il a été nommé à la tête de l'orchestre national de musique andalouse de la RTM. Durant toute sa vie d'artiste, Loukili, qui était un érudit, a bénéficié d'une grande considération. Quaraouiyine où il rencontre ses premiers maîtres, Mohamed Zahi Berrada qui lui enseigne le oud, Mohamed Ayyoush et Abdelkader Kourrish qui l'initient au répertoire des san'a. Mais ses vrais maîtres seront Al-Brihi et Al-Mtiri, qui rendront d'ailleurs hommage à son talent. Jusqu'en 1936, Loukili fait partie de l'orchestre Al-Brihi à Fès, puis il repart pour Tanger où il fonde l'association Ikhwan al-fan qui organise des concerts et assure un enseignement musical.
Professeur au conservatoire de Tétouan, Loukili en profite pour approfondir sa connaissance du répertoire en apprenant les san'a' spécifiques des styles de Tétouan et de Chefchaouen.
En 1952 il devient chef de l'orchestre de la radio, fonction qu'il assure jusqu'à sa mort à la fin de l'année 1988.
Le style de Ahmed Loukili et sa vision de la musique du Patrimoine
Le style de Ahmed Loukili se caractérise par la précision du dawr (mètrique poétique) et une parfaite maîtrise de l'utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr), ainsi que par son souci constant de corriger les erreurs de langue et de grammaire très courantes chez les musiciens. Par un constant effort de recherche et d'analyse, il a également fait œuvre de restauration en exhumant des san'a partiellement oubliées dont il a reconstitué le mètre et certains passages mélodiques.
Laissant des élèves dans les villes où il a séjourné, Ahmed Loukili a également fait des adeptes un peu partout qui le tiennent, à juste titre, pour l'un des plus grand maître de la musique arabo-andalouse.
La conservation des documents concernant la sauvegarde des enregistrements visuels de My Ahmed depuis 1952 sont considérés comme d’une valeur artistique et culturelle inestimable. La rediffusion des enregistrements en noir et blanc des années 60 et 70 sont considérés comme patrimoine culturel national au Maroc. Grâce à sa vision , il a pu créer un style propre à lui caractérisé par:
Une interprétation fidèle où les ornements autres improvisations apparaissent très rarement;
L'utilisation et l'exploitation des possibilités acoustiques d'une large gamme d’instruments de musique y compris les tempérés (piano, clarinette…) ;
Une approche plus rigoureuse en matière de texte (correction des fautes grammaticales, métriques et de prononciation) ;
La précision du dawr (mètre poétique) ;
Parfaite utilisation des taratin (syllabes vides complétant le dawr)."
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